18 juin 2011
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Dès lors on peut, on devrait, il faut s'interroger. Sur les pères taiseux, les mères mélancoliques, ce qui fait parler:
l'alcool, le sexe, la mort, et les bêtes-qui-parlent que tout cela enfante. Pourquoi ils (tout cela) enfantent sinon les plus grands dans la parole (qui sont forcément les plus petits sur le
théâtre des choses), des qui toujours ont alliance avec elle.
Ceux-là même qui portent en eux, jalousement, dans des ventres monstres des princes héritiers, toujours des premiers nés,
toujours des mâles, sans cesse: dauphins de la Parole.
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ça qui parle : adverbations
17 juin 2011
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Il dit des histoires, soit. Toute histoire ment, soit. Tout histoire reconstruit le monde qui n'est plus, ordonne un chaos
désuet.
Donc: en toute histoire, la présupposition d'un ordre - même chez les tout petits malins qui disent: on va dire le désordre,
juste rien d'autre, juré.
Blasphémateurs - menteurs véritables. Leur désordre est (fut) l'ordre de vous (nous), par vos (leurs) yeux secs, et
brouillés.
Donc: choisir l'histoire, le mensonge (le fil), c'est enjeu de, les profanes nomment: Foi, Morale.
Qui raconte quoi. Quoi raconter du grand Quoi.
Que, et comment, sauver.
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ça qui parle : adverbations
16 juin 2011
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Qu'on prenne Flaubert. Un exemple. L'exemple. L'athée authentique - c'est-à-dire, je ne ris pas, le croyant véritable. Qui
croit, pour de bon (seule accroche, seule assise, seul sol sous ses pas, seul horizon et seul gîte - paradis seul) à: la bête-qui-parle - à: la parole-dans-la-bête-qui-parle. Et au silence
mortifère, absolu, des choses.
Qui lutte.
Puisqu'il parle, lui.
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ça qui parle : adverbations
15 juin 2011
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Ou plus douloureux (térébrant, décomposant, nieur) sera le manque de paroles.
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ça qui parle : adverbations
14 juin 2011
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Ainsi: plus y a de choses alors qu'il y a moins de paroles, moins nous sommes.
Plus y a de choses, plus faut de paroles.
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