1 juillet 2009
3
01
/07
/juillet
/2009
10:03
décembre 2008
Published by Aurélien Delsaux
-
dans
peintures dessins machins trucs
3 juin 2009
3
03
/06
/juin
/2009
11:38
moi quand je s'rai
en paradis
je s'rai quelqu'un
alors ça j' vous l' dis
avec ma pipe
avec mes livres de chats
avec mes livres de chiens
avec ma bouche
qu'articule pas bien
moi quand je s'rai
en paradis
je s'rai quelqu'un
alors ça j' vous jure
y aura tout l'monde
qui comprendra c'est sûr
ce que j'dis ce que j'pense
Maman s'ra là
Emile et Papa
moi quand je s'rai
en paradis
je s'rai quelqu'un
alors ça peut-être
y aura les daims
qu' je vois par ma fenêtre
ma casquette sur la tête
y f'ra bon y être
dans le paradis
moi quand je s'rai
en paradis
je s'rai quelqu'un
alors ça pour sûr
dans mon pliant
à l'ombre du grand pin
tout en fumant ma pipe
je rêverai
aux horaires des trains
en paradis
ah ça j'vous l'dis
ah ça j'vous l'jure
ah ça peut-être
ah ça c'est sûr
y fait bon être
tout est très bien
je suis quelqu'un
26 mai 2009
2
26
/05
/mai
/2009
17:20
kozysar
kozysar
kozysar (trois fois)
sarkaka
sarkéké
sarkiki
sarkoukou
sarkuku (respirer)
sarkozozo sarkozizi
sarkopapa ya
sarkamama ya
sarkarlasarkarlasarkarla ya hé (respirer)
karlana
sarkoziziba
karlanu
sarkoziziho (respirer)
karlaturlutasarko
karlaturlutasarko (deux fois)
sarkotiti - titisarko
sarkotata - tatasarko
sarkotutu - tutusarko (respirer profondément)
tusarkotusarkotusarko
yosarkoyosarkoyo ha (respirer)
kozysar
kozysar
kozysar (ad. lib.)
20 mars 2009
5
20
/03
/mars
/2009
19:12
printemps
âme large, large!
chants des oiseaux
hirondelles folles
coucou régulier
quelques nuages
des giboulées
âme lavée, coeur
léger, léger
13 mars 2009
5
13
/03
/mars
/2009
22:10
simple passage d'un jour d'avril sur la Terre
soleil fécond caresse de guerrière
le ciel danse immobilement
admire son mouvement souple et pur
à présent midi est passé de six heures
on dirait le premier matin pourtant
l'air embaume tout dans la lumière douce
et vive encor parfum de rose et de verveine
adieu toute peur demain s'envole
salut à cette unique nuit qui vient
marée montante de l'ombre au jardin
du sol au ciel s'allument cent-mille lucioles
ici vivre vivre est bon
regarde comme l'arbre est rond, la terre pleine
et voici du pain et de l'eau
on n'a plus besoin de rien. dormons:
maintenant même mourir
serait doux et semble délicieux. souviens-toi
du dernier baiser du jour et de ton chant
dans l'humble et noble amour
aujourd'hui accordé aux oiseaux
la gloire de Dieu a caressé nos fronts