8 juin 2011
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22:04
Quand je pense, quand j'ai le temps de penser à (de peser en moi) ce qui les attend, ce qui ne les attendra pas - je m'allège de
la réalité, et c'est une mauvaise ivresse pire que par je ne sais quel irééel vinaigre vodkaïsé.
Ne nous arrêtons pas sur ce qui n'est pas, pour parler de nos paroles.
Published by Aurélien Delsaux
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ça qui parle : adverbations
7 juin 2011
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20:52
Difficile d'avoir un coin, un trou pour écrire.
Que ce soit au-dedans, au-dedans du dedans - et que j'écrive n'importe où, cloîtré dans cette petite cellule de l'âme, ce coin
qui écrit en moi, protégé de tout, et mon corps (le reste, tout ce que je traîne: enfants, amours, maisons, travaux) ne soit pas préservé, soit du monde, au milieu de tout - pas plus au centre,
pas plus loin, mais, mais juste: là, avec.
Avec, oui.
Published by Aurélien Delsaux
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ça qui parle : adverbations
7 juin 2011
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10:20
Au moins qu'on essaie d'étudier ici, un temps, ça qui parle, et quoi ça dit. Moins le comment (qui est présent, ça suffit, c'est
l'art) que le pour quoi pour qui de quoi de qui pourquoi. Dans le comment gît la réponse.
Qu'on tâchera d'extirper.
Published by Aurélien Delsaux
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dans
ça qui parle : adverbations
6 juin 2011
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21:52
à qui dire
sinon l'ombre
aux talons
pour de bon
accrochée
à mon dos
par pudeur
allongée
qui se tait
qui écoute
et qui pèse
encor moins
que le mot
ombre -
5 juin 2011
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rien ne pèse
que le ciel
que conquiert
pour de faux
l'arbre -