8 juillet 2012
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sont-ce les branches sont-ce les
pierreries du ciel étoilé
sont-ce les perles de la pluie
qui plus que lauriers vous couronnent
bien malin qui de nous peut dire
quel est l'empire qui attend
la jeunesse de votre rire
le parfum de vos jeunes ans
qui sait ce que la rose veut
qui sait ce que la nuit ne peut
qui sait quelle aube dans l'été
sécrète la douceur du soir
Published by Aurélien Delsaux
-
dans
textes sans recueil
26 juin 2012
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10:53
"Profitant de l'occasion, j'engageai, par curiosité, la conversation avec lui et comme il n'était pas reçu comme un familier, mais en tant que fonctionnaire
subalterne venu présenter un rapport et voyant, d'autre part, comment me recevait son chef, il me fit l'honneur d'une certaine franchise, bien entendu jusqu'à un certain point, c'est-à-dire qu'il
fut plutôt poli que franc, précisément comme savent être polis les Français, d'autant plus qu'il avait reconnu en moi un étranger. Mais je le compris fort bien. On parlait des socialistes
révolutionnaires que, soit dit en passant, on poursuivait alors. Laissant de côté le véritable fond de la conversation, je citerai seulement une bien curieuse remarque qui échappa tout à coup à
cet individu: "Nous ne craignons pas tellement, au fond, dit-il, tous ces socialistes-anarchistes, athées et révolutionnaires; nous les surveillons et nous connaissons leur jeu. Mais il est parmi
eux, bien que peu nombreux, quelques hommes à part: ce sont ceux qui croient en Dieu et qui sont chrétiens, en même temps que socialistes. C'est eux que nous craignons le plus, ce sont des gens
redoutables! Le socialiste chrétien est plus redoutable que le socialiste athée." Alors déjà ces paroles m'avaient frappé, mais maintenant, avec vous, messieurs, elles me sont soudain revenues à
la mémoire..."
Fédor Dostoïevski, les Frères Karamazov,
Première Partie, Livre Deuxième "Une réunion déplacée", chapitre V "Ainsi soit-il", 1879.
Published by Aurélien Delsaux
13 juin 2012
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et si c'était aussi la lumière
des chants d'oiseaux
qui faisait croître l'arbre?
Published by Aurélien Delsaux
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dans
textes sans recueil
31 mai 2012
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Papa tu sais
avec Madeleine
on jouait un jeu
Madeleine c'était la maman
et moi
j'étais rien
28 avril 2012
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à l'oeil que la lumière blesse
raconte la nuit
qui cerne l'étoile
Published by Aurélien Delsaux
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dans
textes sans recueil