On peut difficilement se dire autre chose, écrivant, relisant: Encore de la merde.
Et pourtant on continue. Parce qu'il faut, parce qu'on doit. Aussi sûr de pondre un jour, d'avoir pondu déjà, un oeuf d'or, un enfant. Qu'on a dû nous voler, qu'on nous volera. Il doit y avoir un conte qui ne disait pas autre chose, et qu'on a dû nous lire, petit. L'oeuf d'or. L'enfant.
On n'écrit pas pour réécrire le conte.
On écrit parce qu'on est le héros de tous les contes de toutes les enfances, dits par toutes les mères, de la sienne à la Mère de Dieu, et de la Mère de Dieu à la première Eve.
Jusqu'au premier mot, jusqu'au premier crottin, jusqu'à la première aurore.
Janik 12/04/2012 08:46