notre lit est ouvert et toute la journée
le reste pour pouvoir fuir vers l'étoile pourpre
comme les barques libres sur les fleuves larges
que nous traverserons que nous traverserons
toute la nuit des cascades de rêves pleuvent
sans bruit l'Iliade est là Hector est mort tu pleures
tu traduis des poèmes je bois tes cheveux
des bouquets de livres couronnant nos chevets
sous l'oreiller dorment des pages non écrites
le vent l'amour la cloche les chiens nous réveillent
nos enfants très beaux sont notre paix notre joie
ô la nuit est longue que c'est bon que c'est bon