tu dors vous dormez dans le matin du
monde attendant le vieux début du conte
sa lumière réitérée redite
tapisserie reprise que défit
la nuit - n'attends aucun secret de ton
réveil sinon la défaite du rêve
et le vert voyage immobile et faux
et la lutte secrète abandonnée -
mais levez-vous endormis d'à présent
que le poème attend caresse comme
ce premier rayonnement sur vos lèvres
qu'il blesse aussi qu'il signe qu'il admet