soleil fécond caresse de guerrière
le ciel danse immobilement
admire son mouvement souple et pur
à présent midi est passé de six heures
on dirait le premier matin pourtant
l'air embaume tout dans la lumière douce
et vive encor parfum de rose et de verveine
adieu toute peur demain s'envole
salut à cette unique nuit qui vient
marée montante de l'ombre au jardin
du sol au ciel s'allument cent-mille lucioles
ici vivre vivre est bon
regarde comme l'arbre est rond, la terre pleine
et voici du pain et de l'eau
on n'a plus besoin de rien. dormons:
maintenant même mourir
serait doux et semble délicieux. souviens-toi
du dernier baiser du jour et de ton chant
dans l'humble et noble amour
aujourd'hui accordé aux oiseaux
la gloire de Dieu a caressé nos fronts
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