quand la joie t’assaille et t’exile hors la parole
et que tu ne sais plus ce que tu fais sur terre
connais-tu
quand ton drap sec emprisonnant le seringa
un rêve d’automne te prend où tu es seul
connais-tu
quand l’œuvre veut tes mains et vient comme ton chat
se frotter tandis que tu ne veux que le vent
connais-tu
quand le nœud de ta vie pauvre parure que
tu accrochas aux lobes inconnus te lâche
connais-tu
quand la salamandre écrasée le nid détruit
mettent le goût de la destruction dans ta bouche
connais-tu
quand tout te justifie et tout te dépossède
quand la ville brûle et que tu ne trembles plus
connais-tu